Stéphane Favereaux répond au questionnaire de Proust.

Stéphane Favereaux conseille en freelance les agences, les annonceurs, en termes de stratégie de communication, avec un volet digital et brand content majeur.

Stéphane est également rédacteur,  formateur dans diverses écoles de commerce, de communication, de publicité…. Enfin, il est co-créateur de l’émission « Le Comptoir Digital« , sur Radio Campus Paris, éditeur du Blog collaboratif « Comm’Des Mots » et speaker dans divers colloques. (Et Twitter Addict). Stéphane nous fait la gentillesse de répondre au questionnaire de Proust.

Le principal trait de mon caractèrePour le savoir, il serait pertinent de lire ce questionnaire jusqu’à la fin…  Cynique optimiste me qualifie bien…  Engagé aussi (ou voulant l’être par une agence ou une annonceur ?)

La qualité que je préfère chez un homme : La même que chez les femmes ? non, ce serait facile… Qu’il pense !

La qualité que je préfère chez une femme : La même que chez les hommes ? Qu’elle ne se soumette pas.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : Qu’ils ou elles le soient déjà ! ça ne doit pas être simple tous les jours ! leur loyauté, leur fidélité, leur patience, leur capacité à ne pas juger…. leur ouverture d’esprit, et il en faut avec moi, leur humour, leur goût des bonnes tables…. je ne suis pas fan du combo lait de soja / tofu…

Mon principal défaut :  Une franchise qu’il convient de calmer ou de modérer de temps à autre…. non, ce n’est pas un défaut… mon cynisme optimiste est une qualité… donc, mon principal défaut….  une lucidité parfois gênante.

Mon occupation préférée :  Une seule ??? Proust devait être monomaniaque ! Longtemps, il s’est couché de bonne heure, il est vrai… Entre ses livres et ses accords dans ses longues phrases, on peut convenir qu’il ne devait pas avoir beaucoup de temps libre.

Donc mes occupations préférées : écrire, lire, faire de la photo, le ciné, compter les poils de mon chat, empêcher de penser en rond dans la bonne ligne droite bien correcte, partager (dans mes cours, sur les internets, au Comptoir, digital ou non),  et rêvasser sur les bords de Loire ou au bord d’une falaise quelque part en Grèce…

Stéphane Favereaux répond au questionnaire de Proust

Mon rêve de bonheur :  Une maison en Grèce en haut d’une falaise, un chat qui dort au soleil, des bouquins partout, une belle cave, une belle bande d’amis….  Ecrire, vivre, être.

Quel serait mon plus grand malheur : De répondre à cette question, chose que je m’abstiendrai de faire, puisque cela m’obligerait presque à dévoiler une part d’une vie privée, intime, qui n’a pas lieu d’apparaître sur le Net. Et qui n’y apparaîtra jamais.

Ce que je voudrais être : Il est drôle Proust quand même. Nietzsche disait : Que te dis ta conscience ? Tu dois devenir ce que tu es. Partant de ce principe, je m’en sors plutôt pas mal. Et je n’ai pas envie d’être quelqu’un d’autre, les places sont déjà prises.  Ce que je voudrais être, vous le saurez quand je le serai, c’est en cours.

Le pays où j’aimerais vivre : La Grèce… au pire je prendrai l’Ecosse des Highlands…

La couleur que je préfère : La couleur qui va bien à celle qui la porte.

La fleur que j’aime : Les orchidées, surtout les noires.

Mes 5 mots favoris : Anarchie, liberté, culture, savoir, livres (les vrais, avec du papier)…Mais 5, c’est beaucoup trop peu… l’essentiel n’est pas dans le mot, mais dans ce qu’il porte comme charge sémantique, et dans le sens qu’on lui donne… L’anarchie n’est pas une destruction, c’est une construction sociale… Tout comme Liberté, avec une Majuscule essentielle…  A force de ne plus s’en servir, on les perd, ces Libertés, sans le voir… alors que « les Libertés ne se donnent pas, elles se prennent » disait Kropotkine.  Quant à la culture, le savoir, les livres, c’est ce qui fera reculer l’obscurantisme galopant, toujours galopant… On vit une nouvelle période de diffusion phénoménale du savoir, j’en ai parlé dans un article « Les Internets des Lumières« , en tout cas potentiellement, mais encore faut-il, justement, savoir comment le réceptionner, faire le tri, et le digérer…

Ce que je déteste par-dessus tout : Qu’un hérétique de la chose viticole me serve un Saint-Emilion grand cru ou un grand Chinon, ces vins magnifiques aux tons empourprés, aux robes chatoyantes, aux parfums extatiques, aux saveurs riches et profondes,  comme on servirait un Coca tiédasse. Celui là mérite mon mépris. (navré, je n’ai pas envie de répondre dans le bon sens attendu à cette question en parlant injustice, intolérance, etc…. c’est entendu sans qu’il soit nécessaire de le dire).

Personnages historiques que je méprise le plus : Je ne vais pas faire la liste des dictateurs, ce serait too much… ni des candidats au concours de l’Eurovision… pas plus de celle de tous les assassins de la libertés ou des censeurs de tout poil…. Il est difficile de choisir… Napoléon regroupe pas mal de ces qualité en fait… si ce n’est qu’on n’a pas eu à le subir à l’Eurovision. C’est déjà ça. Quant aux autres personnes figurant sur ma liste, il serait malséant de les mettre en public, cela me vaudrait trop de trolls.

Le don de la nature que je voudrais avoir : L’ubiquité. Parce que ce mot me plait et que je ne savais pas quoi dire.

L’état présent de mon esprit : Quelles questions Proust aurait-il pu ajouter à ce questionnaire s’il avait été présent sur Facebook ? Plaisanterie mise à part, pour générer une épanadiplose, état d’esprit cynique optimiste !

Si vous deviez recommander un(e) entrepreneur(e) pour un prochain questionnaire de Proust, qui serait cette personne ?

Grégory Nédélec, entrepreneur.

Qu’elle serait la première question (d’entrepreneur(e) à entrepreneur(e) ) que vous souhaiteriez lui poser ?

Tu es venu dans Le Comptoir Digital, en octobre 2013, sur Radio Campus Paris, pour faire un bilan du projet Workonnection que tu as monté…. Ce bilan mettait en avant l’art et la manière de rebondir après un échec. Comment cette parole, intime souvent en France puisque l’échec n’est pas admissible dans les moeurs que nous connaissons, devenue publique, a-t-elle pu t’aider pour monter ce nouveau projet que tu as sur le feu ? 

Merci Stéphane pour l’ensemble de ces réponses, il ne me reste plus qu’à inviter nos lecteurs à aller faire un tour sur la page Facebook de Comm’des mots.

Vous êtes un(e) entrepreneur(e) et vous souhaitez vous-aussi être interviewé(e) : n’hésitez pas à me contacter.

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